La douceur de mon enfance à Lisboa Saudades da vida boa! La jeunesse loca à Barcelona Et après, la suavidad à Girona Il primo bacio a Roma Enveloppé par un forte aroma I ricordi volano come una colomba My American dream à New York Sans regrets ni remords Une soeur à Atlanta Allez, on y va? Un certain été à Porto Il fait si beau! Et que dire de Torino Andiamo fare un giro? Une vie entière à Paris Je ferme les yeux et j’y suis Un deuxième chez moi à London Un inoubliable automne à Boston Oh my God! Trois fois à Venezia Glamour e sottigliezza Les nuits étoilées à Annecy Le bonheur est servi Un tour de manège à Genève Sous le froid et la neige Un carnaval de folie à Rio La fiesta à Ciudad de Mexico Un festival de cinéma à Donostia Roméo et Juliette à Verona Une promenade en bateau à Copenhagen Avec toi, le tandem La Tosca à Prague Ce n’est pas une blague! Un hiver à Strasbourg Je connais bien mon parcours Twice in Stockholm Far away from home Uma aventura à Salvador da Bahia Une âme perdue à Cracovia Dans le sud, à Nice Le soleil n’est pas un caprice La plus belle amitié à Berlin Une parenthèse à Dublin Le temps d’une dernière Guinness Oh happy…mess! Le monde est vaste Et je suis une incorrigible enthousiaste Je le veux tout entier Ses lacs, ses montagnes, ses villes, ses sentiers Sans oublier le plus important Les gens! Et Saint-Malo, alors?! J’en profite, encore!
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.
Blaise Pascal
J’ai vu sur le sable un cœur de pierre Moi, j’ai un cœur d’artichaut Un cœur gros comme une baleine Non, plus gros encore ! Un cœur délicat et fragile En ce moment, il est en miettes Mais je garde l’espoir de le retrouver entier à nouveau Je prends à cœur ce que je fais Et souvent je m’en donne à cœur joie Parfois, les autres ne sont pas tendres Peut importe ! J’ai le cœur net.
Le rôle d’un ami, c’est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l’erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison.
Mark Twain
A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.
Martin Luther King
Ce mot troublé n’est jamais envahissant Ton silence n’est pas éxasperant O teu sorriso ilumina o dia mais cinzento E mostra o que melhor levo dentro Tu cariño me llena de confianza Y transforma mi miedo en esperanza You picture the world And take it as a whole Sei più di un amico o di un fratello Sei unico e bello.
À table! Ne restons pas là! Une salade légère s’impose? Non…aujourd’hui c’est la fête On mérite la crème de la crème Des produits du terroir Soigneusement préparés Servis avec le plus fin vin Et pour la digestion? De l’eau pétillante Rien que ça? Le meilleur reste à venir!
Une fleur enrobée d’un délicat velours Des abeilles qui volent à son secours Du rose, du marron, du bleu, du vert Ouvre les bras et accèpte tout ce qu’il t’est offert La mère Nature est riche et vaste! Mais le caprice des hommes est néfaste Je suis amoureuse de cette vegetation luxuriante et unique Mon amie a de la chance de vivre dans ce lieu magique Les oiseaux chantent et les arbres dansent joyeusement Le vent les taquine en chuchotant « à demain ».
Une amie qui habite en Martinique M’a fait un cadeau magnifique Elle a pris en photo des fleurs exotiques! Son prénom met déjà l’ambiance Car elle s’appelle Anne-Hortense Et est pleine de bienveillance Rouge, blanc, jaune, rose Et le vert aussi s’impose Dans une beauté grandiose De la nature hors-paire La magie de ces fleurs prospère Je récupère mon énergie J’oublie vite mes allergies À mon amie, je dis… merci!
Quand je serai vieille J’aurai une maison face à la mer Une petite merveille Unique et gorgée de caractère Tu seras mon invité Bien sûr! On boira du thé Pour guérir nos blessures Des histoires au coin du feu Donnerons des ailes à notre amitié On se fera des aveux Emportés par une réalité maquillée Le passé est si loin Laissons-le derrière nous Deux vies, un seul destin Ensemble, c’est tout!
La douceur de mon enfance à Lisboa Saudades da vida boa! La jeunesse loca à Barcelona Et après, la suavidad à Girona Il primo bacio à Roma Enveloppé par un forte aroma I ricordi volano come una colomba My american dream came true in New York Sans regrets ni remords Une soeur à Atlanta Allez, on y va? Un certain été à Porto Il faisait si beau! Et que dire de Torino Andiamo fare un giro? Une vie parallèle à Paris Je ferme les yeux et j’y suis Un deuxième chez moi à London Un inoubliable automne à Boston Oh my God! Trois fois à Venezia Glamour e sottigliezza Les nuits étoilées à Annecy Le bonheur est servi! Un tour de manège à Genève Sous le froid et la neige Un carnaval de folie à Rio La fiesta à Ciudad de Mexico Un festival de cinéma à Donostia Roméo et Juliette à Verona Une promenade en bateau à Copenhagen Avec toi, le tandem La Tosca à Prague Ce n’est pas une blague! Un hiver à Strasbourg Je connais bien mon parcours Twice in Stockholm Far away from home Uma aventura à Salvador da Bahia Une âme perdue à Cracovia Dans le sud, à Nice Le soleil n’est pas un caprice La plus belle amitié à Berlin Une parenthèse à Dublin Le temps d’une dernière Guinness Oh happy…mess! Le monde est vaste Et je suis une incorrigible enthousiaste Je le veux tout entier Ses lacs, ses montagnes, ses villes, ses sentiers Sans oublier le plus important Les gens! Et Saint-Malo, alors?! Chut… j’en profite, encore!
Théo a 8 ans, mais il est bien plus mature que certains enfants de son âge. Il ne croit pas au père Noël ni aux contes de fées. D’ailleurs, très tôt, il a su que tout cela a été inventé par des adultes qui refusaient de grandir. Bien-sûr, il n’ose pas partager ces arguments avec personne, surtout avec Violette, sa meilleure amie. Contrairement à lui, elle s’accroche à ses rêves de petite fille pour s’échapper de la réalité. Et quand les cris de sa mère sont insupportables et son père devient aussi violent qu’un gros ours incarcéré dans une immense cage elle traverse la rue en courant pour se fondre en larmes dans les bras de mamie Muriel, chez son meilleur ami. À cet instant, elle comprend que ses gâteaux faits maison sont capables de guérir presque tous les bobos.
Théo aime Violette, comme une sœur. Souvent ils ne font qu’un. Mais quand il n’a pas envie d’écouter ses théories sur le monde il se refugie dans sa chambre, en la laissant dans le petit salon avec sa grand-mère. Elle aussi est faite en acier, mais a un cœur en coton. Il est persuadé que c’est mamie Muriel qui a appris à sa maman tous ces trucs pour devenir invincible. Il l’a voit bien, plus jeune, en train de courir derrière les méchants pour sauver le monde. Il n’a jamais connu son père. D’après les deux générations de femmes qui habitent chez lui c’est mieux comme ça. Néanmoins, il aime imaginer que son progéniteur est un espion qui ne pourra jamais révéler son identité pour protéger sa famille.
Il faut dire que Théo est persuadé que certains adultes ont des super pouvoirs. Pas comme les personnages Pokémon ou Fantômas. (Mamie Muriel l’a fait découvrir tous les films de Louis de Funès). Ce sont des gens normaux, mais dès que la nuit tombe, ils se transforment. Et sa mère en fait partie! Elle quitte la maison quand il dort et rentre à l’aube, tous les jours. Il est certain, même si elle ne l’avouera jamais pour ne pas mettre en danger ceux qu’elle aime, Marina Le Roy est un agent secret.
Marina n’a que 28 ans, mais elle se sent déjà vieille, hors de son temps. Petite elle était belle, avec sa cascade de boucles dorées qui tombaient jusqu’aux épaules, ses grands yeux couleur miel et son nez espiègle. Bonne élève, elle était aussi douée pour le dessin et adorait écrire des histoires. Contrairement à ses camarades de classe, elle aimait l’école. C’était à la maison qu’elle avait peur d’y rester. Elle ne s’est jamais sentie en sécurité dans le petit HLM de cette ville en banlieue sale et peuplée d’individus agressifs et sans pitié. Chaque matin, elle était la première à arriver et la dernière à partir. Sa maîtresse en était fière sans jamais se poser des questions. À croire qu’elle aurait préféré vivre à l’école.
Quand elle a appris qu’elle était enceinte elle a tout de suite su ce qu’il fallait faire: impossible d’avoir un bébé. Elle était trop jeune et venait de décrocher un petit boulot dans une boulangerie. Pendant quelques semaines elle a caché cette grossesse qui la dérangeait. Mais, quand le temps est venu, elle n’a pas pu! Elle n’osait pas tuer cette petite chose qui grandissait dans son ventre. Théo est arrivé un 7 mai ensoleillé pour basculer son monde, changer son code de conduite, remplir ce grand vide, réclamant de l’affection qu’elle craignait être incapable de lui donner.
Contre toutes ses atteintes, elle se montre dévouée à ce petit bébé si fragile et, au même temps, plein d’énergie et de force. Elle a du quitter son petit appartement à deux pas du Sacré Cœur. Pas question de vivre en colocation avec un enfant! Et la voilà, de retour dans cette ville qu’elle déteste. Là, où on n’est plus à Paris, mais pas encore dans un autre endroit paisible. À mi-chemin entre ce qu’il aurait pu être et ce qu’il ne sera jamais existe un espace rempli d’immeubles laids avec des gens qui ont désisté de la vie.
Marina avait l’espoir que son quartier d’enfance aurait un peu changé. Au long du trajet, dans le métro, elle imaginait des parcs, un petit lac, des maisons de différentes couleurs. Elle y croyait, car elle en avait besoin. Sa mère ne s’est pas montrée très tendre et le reprochait d’avoir gâché sa vie. Elle se revoit dans sa fille quand elle aussi a du quitter la campagne pour ne pas être mise à l’écart. Un enfant à 18 ans avec le fils de monsieur le Maire. Elle n’a pas honte cette pauvre gamine!
Théo a réussi à les rapprocher. Ce petit garçon a même était capable de guérir les plaies ouvertes depuis longtemps. Un miracle de la vie!
Et quand Marina se sent perdue elle demande à sa mère :
– Et maintenant, ont fait quoi?
– On continue à vivre comme depuis 8 ans – lui répond Muriel avec un discret sourire, car elle sait qu’il ne faut pas trop abuser du bonheur.