La vie est douce Une caresse, une frimousse La vie est un voyage Pas besoin de bagage La vie est belle Une éphémère étincelle La vie est parfois injuste Il faut être robuste La vie est brève Un jour, tu crèves La vie peut se montrer rude Mais aussi un subtil prélude La vie est un turbillon En constante ébulition La vie est courte Un jour, tout se dissoudre La vie précede la mort Et chacun suit son sort La vie est bien faite Énigmatique, secrète La vie est unique Pas de panique! La vie est parfaitement imparfaite Et ne demande qu’à faire la fête!
Au galop Cheveux au vent À Dinard ou à Saint-Malo Sauvagement Au galop Sans regrets ni remords Dans le désert ou au bord de l’eau Plus loin, plus fort Au galop Sur le sable mouillé Au Brésil ou à Macao Dans le monde entier Au galop Hier, aujourd’hui, demain Je prends la vie d’assaut En chassant mon destin.
J’ai vécu en six pays, mais c’est seulement en France qu’on m’a posée cette question. Hélas, elle en revient encore presque chaque jour. Au départ, cela me faisait sentir bizarre. Étais-je un morceau de viande, un poulet élévé en plein air, une boîte d’œufs BIO ou un paquet de biscuits pur beurre ? Souvent, « je suis portugaise », parfois « je suis européenne » et, de temps en temps, je deviens « une citoyenne du monde ». Une globetrotter jusqu’au aux os.
Certains gaulois se vantent d’être 100% français, de vrais des vrais (y en a-t-il des faux ?). Et que dire des pures souches qui s’appellent Loïc Sanchez, Stéphanie Ferrari, Antoine Gonçalves ou Marie Schneider ? Nous sommes tous issus d’un beau mélange. Et cette diversité nous rend uniques. C’est notre force.
La France aime cocher des cases, trouver des étiquettes, se débarrasser des particularités de chacun. La différence dérange… beaucoup. Et le glamour du mot expatrié est réservé aux français qui vivent à Dubaï, Hong Kong, Sidney ou New York. En revanche, les étrangers qui ont la chance (oui, ça se mérite, vous croyez quoi ?) d’habiter dans l’hexagone sont tout simplement des immigrés, des migrants, des exilés, des réfugiés, des sans papiers.
Les français ne sont pas les plus doués pour les langues étrangères. C’est comme ça, on n’y peut rien. Ils considèrent leur accent anglais très chic. Et ils ont raison. C’est la French touch ! Néanmoins, quand les étrangers parlent la langue de Molière ils doivent être parfaits et les fautes sont interdites. Quel horreur !
Pendant mes longs séjours en Espagne, en Irlande, en Suisse, et en Italie les locaux me félicitaient de mon aisance et de mon ample vocabulaire quand il s’agissait de communiquer avec eux. Mon cerveau pense, rêve, lit et rigole en plusieurs langues. Les accents dansent dans ma tête tel le soleil enlacé par les nuages.
En France, c’est un jour de pluie intérminable. Il ne faut surtout pas chanter si je veux éviter d’être ridiculisée. Rire de moi-même j’en ai l’habitude (il me le faut), et ça ne changera pas. J’invente des expressions, je joue avec les mots. Les langues sont vivantes et évoluent, même si certains professeurs de français ont du mal à l’accepter. Mes enfants en souffrent !
Il m’a fallu du temps pour que je m’assume comme une portugaise polyglotte avec un petit accent (ça chatouille). Pendant des années, je ne me jugeais pas assez bien pour la République Française. Je demandais presque la permission pour marcher sur le même trottoir que les vrais français. Je devrais les remercier encore et encore. Peu à peu, je me sens legitime dans ce pays que j’aime presque plus que le mien.
Je suis une éponge. J’absorbe tout ce qu’il m’entoure, je respire tous les lieux, je mange tous les paysages, j’enregistre toutes les langues, je dévore toutes les cultures, je lis tous les visages. Je nage dans l’immense océan. Je survole la vaste terre.
Je ne serai jamais une vraie de vraie, mais cela ne veut pas dire que je suis une imposture. Mon arrière-grand-mère est née à Rio de Janeiro et ses grands-parents maternels étaient espagnols. J’aime les mélanges bien assaisonnés. Un peu de piment pour colorer la vie. Je suis une étrangère. Ici et là-bas. Je suis une parfaite imparfaite. Une complète incomplète. Je me perds, je me cherche, je m’égare à nouveau, je me (re)trouve. Et ça me va… très bien !
La vie est douce Une caresse, une frimousse La vie est un voyage Pas besoin de bagage La vie est belle Une éphémère étincelle La vie est parfois injuste Il faut être robuste La vie est brève Un jour, tu crèves La vie peut se montrer rude Mais aussi un subtil prélude La vie est un turbillon En constante ébulition La vie est courte Un jour, tout se dissoudre La vie précede la mort Et chacun suit son sort La vie est bien faite Énigmatique, secrète La vie est unique Pas de panique! La vie est parfaitement imparfaite Et ne demande qu’à faire la fête!
La douceur de mon enfance à Lisboa Saudades da vida boa! La jeunesse loca à Barcelona Et après, la suavidad à Girona Il primo bacio a Roma Enveloppé par un forte aroma I ricordi volano come una colomba My American dream à New York Sans regrets ni remords Une soeur à Atlanta Allez, on y va? Un certain été à Porto Il fait si beau! Et que dire de Torino Andiamo fare un giro? Une vie entière à Paris Je ferme les yeux et j’y suis Un deuxième chez moi à London Un inoubliable automne à Boston Oh my God! Trois fois à Venezia Glamour e sottigliezza Les nuits étoilées à Annecy Le bonheur est servi Un tour de manège à Genève Sous le froid et la neige Un carnaval de folie à Rio La fiesta à Ciudad de Mexico Un festival de cinéma à Donostia Roméo et Juliette à Verona Une promenade en bateau à Copenhagen Avec toi, le tandem La Tosca à Prague Ce n’est pas une blague! Un hiver à Strasbourg Je connais bien mon parcours Twice in Stockholm Far away from home Uma aventura à Salvador da Bahia Une âme perdue à Cracovia Dans le sud, à Nice Le soleil n’est pas un caprice La plus belle amitié à Berlin Une parenthèse à Dublin Le temps d’une dernière Guinness Oh happy…mess! Le monde est vaste Et je suis une incorrigible enthousiaste Je le veux tout entier Ses lacs, ses montagnes, ses villes, ses sentiers Sans oublier le plus important Les gens! Et Saint-Malo, alors?! J’en profite, encore!
Precisava de tempo para curar as feridas. Tempo para ouvir o silêncio. Tempo para cuidar da minha saúde. Tempo para estar com os amigos que vivem longe. Obrigada por continuarem aqui. Obrigada por respeitarem a minha ausência. No dia 4 de Julho irei com os meus filhos para Portugal. Estarei reunida com os meus irmãos (cada um vive num país diferente). Boas férias (se também for o vosso caso) e até breve!
Grazie per esserci qui! Grazie all’Italia per la sua ospitalità, i suoi paesaggi, i suoi sapori. È stato così bello tornare dopo tanto tempo! E tra pochi giorni andrò in Portogallo. Tornerò presto! Baci e abbracci a tutti.
I needed time to heal. Time to be with my friends. Time to take care of myself. I won’t think about doctors and medical exams until september, so I’ll enjoy Summer as much as I can. In a couple of days I’ll be going to Portugal to join my family. Thank you for your support! Thank you for being here! I’ll be back soon, I promise. Meanwhile, I send you love and good vibes.
J’ai eu le temps de rire et de pleurer. De voyager, de faire des rencontres, de profiter des amis qui sont comme ma famille. Et, maintenant le Portugal ma’ttend. Septembre va être bien chargée, mais je n’y pense pas (pour l’instant!). Merci d’être toujours là! carpe diem. A très bientôt! Je vous embrasse.
Estoy muy agradecida por el tiempo que tuve para mí. He podido disfrutar de los amigos y empezado a sanar las heridas. Gracias por seguir aquí. Ahora me toca irme con la familia a Portugal. Volveré pronto! Besos y abrazos.
Ce n’est que dans l’aventure que certaines personnes réussissent à se connaître – à se retrouver.
André Gide
Voyager c’est découvrir que tout le monde se trompe sur les autres pays.
Aldous Huxley
Si vous souhaitez voyager vite et loin, il vous faut voyager léger. Oubliez toutes vos envies, vos jalousies, votre rancœur, votre égoïsme et vos peurs.